La baisse des prix semble être endiguée, mais il n’y a pas de reprise malgré une augmentation des ventes
MILAN – La brique italienne a du mal à se débarrasser des déchets de la crise. Le principal investissement des Italiens, la maison, reste sur des valorisations encore loin des niveaux du début de la décennie: par rapport au niveau moyen de 2010 (première année de disponibilité de la série historique), au deuxième trimestre de 2018 avait diminué de 15,8%.
C’est ce que montrent les données ISTAT (INSEE italien), qui expliquent la baisse exclusivement par rapport aux maisons existantes dont les prix ont baissé de 22,1%, tandis que les nouvelles maisons enregistrent une légère augmentation (+ 0,8%).
L’impact sur les prix de la crise de 2008
En ce qui concerne les prix, une étude réalisée par Technocasa, le premier réseau d’agences immobilières en Italie, a montré que, de 2008 à 2015, la tendance a toujours été négative, dans les grandes villes, dans l’arrière-pays des grandes villes et dans les capitales de province. La valeur des bâtiments a diminué de 37,1%, dans les grandes villes, de 38,1% dans l’arrière-pays et de 39,3% dans les capitales provinciales.
Par conséquent, en 2018, si l’inflation est estimée à environ 1% par an, le calcul de la baisse de prix est le suivant: -37,1% (de 2008 à 2015), -3% (de 2015 à 2018 environ), – 11% (inflation cumulée depuis 2008) = environ -51%.
Au deuxième trimestre de cette année, l’indice des prix du logement acheté par les ménages a augmenté de 0,8% par rapport au trimestre précédent et a diminué de 0,2% par rapport à la même période en 2017 (il était de -0, 5% au premier trimestre de 2018). Dans ce cas également, la légère baisse tendancielle est exclusivement imputable aux prix des maisons existantes, qui ont enregistré une variation négative de -0,7%, en baisse par rapport à -1,0% au trimestre précédent.
En revanche, les prix des maisons neuves s’accélèrent sur une base tendancielle, passant de +1,0% au premier trimestre de 2018 à +1,6% au deuxième trimestre de 2018.
Ces tendances se traduisent par la confirmation d’une phase de croissance des volumes de ventes (+ 5,6% de la hausse tendancielle enregistrée pour le deuxième trimestre 2018 par l’Observatoire du marché immobilier de l’Agence du revenu pour le secteur résidentiel).
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